9 juin 2009

J'ai testé... l'IEB et la méthode Impoco

Difficile de faire un blog français sur le bégaiement et ses différentes thérapies sans parler d’Ivan Impoco, fondateur de l’IEB (Institut d’Elimination du Bégaiement). J’avoue que j’ai hésité avant de faire cet article tant je sais que la polémique est grande dans le monde du bégaiement sur la « méthode Impoco ». J’ai souvent vu des pro et anti IEB s’entre-déchirer sur des forums et j’espère que, s’il y a des commentaires sur cet article, ils seront plus apaisés.

J’ai donc moi aussi suivi la méthode Impoco. J'ai fait mon premier stage en 1990 et je suis revenu ensuite trois ou quatre fois, de manière très espacée, jusqu'en 2004. Ayant pu voir les débuts de l'association et son évolution, je vais essayer de vous livrer mon expérience de la manière la plus objective possible.

1. Le contenu de la méthode :

Difficile de la résumer ici. Sachez simplement qu’elle associe des techniques « mécaniques » (contraction musculaire à chaque syllabe émise, gestion de la respiration, absence d’articulation) et comportementales (posture, regard, refus de la pression du temps, conditionnement psychologique).

Un mot sur la violence souvent évoquée par d’anciens stagiaires. Elle n'était pas présente au début mais je l'ai ressentie lorsque je suis revenu vers le milieu des années 90. Et j'avoue, cela m'a choqué. Je jouais à ce moment là le rôle de l'ancien et je voyais certains de mes collègues adopter des comportements plus proches du bizuthage que de l'enseignement. On était passé dans une opération commando (un film sur des légionnaires était même projeté) et les stagiaires étaient réellement mis sous pression. L'objectif était de combattre le bégaiement, de prendre la revanche sur ses humiliations et d'être sans pitié pour ceux qui n'appliquaient pas ce qu'on leur demandait. Bref, on était plus dans l'électrochoc que dans l'enseignement. Très mal à l'aise, je suis parti et ne suis pas revenu jusqu'en 2000.

Lors du dernier stage que j'ai fait en 2004, j'ai pu voir qu'Ivan Impoco avait adouci son enseignement. Je crois qu'il s'était rendu compte qu'il avait été un peu trop "extrémiste" et qu'il ne cherchait plus à passer coûte que coûte avec ceux qui, manifestement, n'adhéraient pas.

Par ailleurs, je pense sincèrement qu'il agit par conviction et non pour des raisons financières. Il a trouvé sa méthode, est convaincu de son efficacité et s’engage totalement dans sa diffusion. J’ai payé mon premier stage en 1990 et n'ai jamais rien versé par la suite lorsque je suis revenu.

2. Mon expérience :

Le premier stage m'a beaucoup aidé. J’y vois plusieurs explications.

Tout d'abord, cela s'est passé à une époque délicate de ma vie : la fin des études, la recherche imminente du premier job et donc les premiers entretiens d'embauche. Mon bégaiement était à son paroxysme, mon moral très bas, mes pensées très noires et je ne voyais pas d'issue pour me sortir de ce handicap. L’IEB est arrivé à un moment crucial pour moi et j’étais motivé pour l’utiliser.
Ensuite, c’était la première fois que j’échangeais avec d’autres bègues… et que j’en voyais autant (à l'époque les autres thérapies étaient individuelles) ! Je me souviens de cette armée de bègues lâchée dans les rues, sonnant aux portes, entrant dans les commerces, arrêtant les passants… L’effet de groupe a joué à plein et m’a apporté émulation et confiance. Je n’étais plus le bègue de service et je pouvais m’exprimer, m’épanouir en me faisant remarquer par d’autres qualités ou traits de caractères.
Enfin, l’approche était nouvelle et séduisante. C’était la première fois que l’on me parlait de l’importance de l’état d’esprit dans le bégaiement. Les thérapies que j’avais suivies jusqu’à alors étaient basées uniquement sur le travail du mécanisme physiologique de la parole. Cela a été pour moi une révélation et m’a aidé à une époque où j’entrais de plein pied dans le monde des adultes et où j’avais besoin de m’affirmer. Le côté « ancien bègue, je sais de quoi je parle » m’a également séduit car cela aussi était nouveau.

Les premiers effets ont donc été spectaculaires. Ma mère pleurait au téléphone en m'entendant parler "normalement". J’ai pu également affronter une situation de prise de parole qui me terrifiait depuis quelques mois. J'étais alors en DESS et il y avait un cours de "prise de parole en public". Chaque semaine, deux ou trois élèves passaient pour faire un exposé. Vous imaginerez aisément l'angoisse qui montait en moi au fur et à mesure que ma semaine approchait. Une seule chose me rassurait : progressivement, de moins en moins d'élèves assistaient à ce cours… Ceux qui avaient déjà eu la chance de passer ne revenaient en effet souvent pas ensuite. J'aurais donc la chance d'avoir un auditoire peu fourni... Je me trompais. Lorsque le jour tant redouté arriva, presque toute la classe était là ! Décontenancé, j'interrogeai un élève et la réponse de cet abruti résonne encore aujourd'hui à mes oreilles : "On est venu parce qu'on s'est dit qu'avec toi, on allait bien se marrer !". Comme quoi la bêtise et la méchanceté n'existent pas qu'en primaire. J'étais donc le pauvre clown jeté au milieu du cirque et ils étaient tous là pour assister à mon humiliation. Heureusement, je venais juste de suivre mon premier stage avec Impoco et j’ai réussi ma prestation. Je crois que la rage qui m'animait ce jour là cadrait alors parfaitement avec les enseignements que je venais de recevoir (état d'esprit de combattant, affirmation de soi,...) et j'étais dans les meilleures dispositions pour appliquer la méthode. Dans la foulée, j’ai effectué mon stage de fin d’année et décroché ensuite un poste dans une banque après trois entretiens réussis et maîtrisés.

J’ai vu également des résultats spectaculaires, en particulier pour des gens ayant un bégaiement sévère et permanent. Je me souviens notamment avoir sympathisé avec quelqu’un qui, auparavant, communiquait avec sa mère en écrivant ce qu’il voulait dire sur des bouts de papier. Le stage a été pour lui une révélation et il a suivi ensuite la méthode avec assiduité parce qu’il n’avait pas le choix (ou du moins à l’époque, il ne voyait pas d’autre solution).

De mon côté, j’ai cessé progressivement d’utiliser la méthode tout simplement parce que qu’elle ne me convenait pas. J’ai refait 3 ou 4 stages entre 1995 et 2004 à des moments où je vivais moins bien mon bégaiement mais je ne me suis jamais approprié la technique de manière durable. Finalement, j'ai décidé de me tourner vers d'autres solutions qui m’ont apporté des résultats aussi satisfaisants.

3. Pourquoi n’ai-je pas poursuivi la méthode ?

Comme beaucoup de bègues, le bégaiement était pour moi une obsession. La peur de bégayer m’accompagnait à chaque heure de la journée. Or, pour moi, la méthode Impocco renforce ce sentiment. Le bégaiement y est en effet vécu comme un échec (c’est d’ailleurs l’argumentaire récurrent des pro-IEB « tout est préférable au bégaiement »), quelque chose d’inacceptable, de ridicule, sujet à moquerie. On ne s’autorise pas à bégayer, d’où la surveillance constante de la parole. On n’est pas du tout dans l’acceptation et le lâcher prise mais dans le refus et le contrôle. Pour ma part, je ne partage plus cette notion de combat et de revanche à prendre.

Je parvenais à apprivoiser ou à masquer mon bégaiement dans la plupart des circonstances. Or, la méthode Impoco nécessite de faire des exercices quotidiens et d’appliquer la technique constamment (Impoco établit un parallèle avec la pratique d’un art martial). Il faut donc avoir une sacrée volonté pour « tenir » sur la durée ou, encore une fois, ne pas avoir le choix. Pour ma part, j’avais du mal à adopter une parole mécanique et toujours contrôlée, qui ne m’était finalement réellement utile qu’occasionnellement.

En 2004, lors de mon dernier stage, j’ai été gêné par le tour un peu "clanique" qu'avait pris l'association, avec une vénération pour "le chef" (surnom d'Impoco) et l'adoubement des anciens par les nouveaux en fin de stage. Certes, cela peut s’interpréter comme une réaction de repli face aux nombreuses attaques qu’a subi l’IEB mais, pour ma part, je ne suis pas un militant ou partisan dans l’âme et je ne goûte pas ce genre de fonctionnement. Je ne sais pas si cela continue aujourd’hui mais leur communication très agressive vis à vis des autres sites dédiés au bégaiement me met aussi mal à l’aise.

4. Ce qu’elle m’a apporté :

Même si je l’ai abandonné, la méthode Impoco m’a, comme toutes les autres thérapies, apporté des enseignements positifs :

- l’importance dans la communication du contact visuel, de l’expressivité, des attitudes,
- la nécessité de se détacher de la pression du temps et de l’auditoire.
- l’importance d’aller de l’avant, de s’exposer et de s’exercer à des situations de prise de parole pour élargir sa zone de confort,
- la nécessité de « dire » son bégaiement. Il est recommandé aux stagiaires d’informer leur entourage familial et professionnel (ou scolaire) qu’ils sont bègues et utilisent cette méthode. En appliquant cette recommandation, j’ai pu voir que les réactions étaient beaucoup plus positives que je ne l’aurais imaginé.

En résumé, les conseils que je vous donnerais avant de vous lancer :

Interrogez-vous sur votre motivation et la gêne que vous procure votre bégaiement. La méthode est en effet assez contraignante et doit être utilisée constamment. Vous aurez certainement des résultats immédiats mais il est très difficile de les conserver sans une discipline permanente et une motivation importante. Le travail en groupe apporte une émulation et une confiance qui vous porte et vous motive mais, lorsque vous vous retrouvez seul, les données sont différentes. Si votre bégaiement ne vous gêne qu’occasionnellement, je pense que cela ne passera pas car vous aurez l'impression de pouvoir passer par des méthodes moins radicales. De plus, il est illusoire de penser que vous pourrez recourir aux techniques apprises seulement en cas de gros stress.

Essayez d’échanger et, si cela est possible, de rencontrer des membres ou anciens membres de l’IEB (comme je l’ai dit, certains passent sur le forum parole de bègues). Cela vous permettra de vous faire une opinion.

Si au bout du compte, vous décidez de faire un stage, préparez vous à vivre peut-être un échec. La technique enseignée peut en effet ne pas vous convenir et tous les stagiaires ne repartent pas guéris comme en revenant d'un pélerinage à Lourdes. N'en attendez donc pas trop, pour pouvoir surmonter une éventuelle déception. Par ailleurs, si vous vous sentez mal à l'aise, n'hésitez pas à le dire.

Si vous avez des témoignages à ajouter, n'hésitez pas mais encore une fois... KEEP COOL !

Laurent

11 commentaires:

Olivier a dit…

Sujet toujours délicat, que tu réussi Laurent à traiter avec brio. J'ai du faire mon stage au mauvais moment, donc....
Mais je campe sur mes positions concernant cette méthode.

Anonyme a dit…

Agréablement surpris par ce tout d'horizon pragmatique.
Merci Laurent.

Daniel P

Anonyme a dit…

Bonjour

Après avoir revu ce jour le reportage sur la méthode d'yvan IMPOCO, je suis venu sur le net afin de consulter les avis concernant cette méthode. Le sujet m'intéresse car je suis moi même un "ancien beg". Je me suis soigné seul, grâce à une méthode que je me suis inventé seul et qui m'a permi de me sortir de cet enfer (c'est le mot qui qualifie ce que j'ai vécu). Bizarement, ma méthode s'approche de celle d'impoco. Je me suis en effet entrainé à séparer les syllabes, au lieu de tenter des les enchainer, de les prononcer un peu en pizzicato (terme musical qui veut dire qu'on joue les notes d'une façon trés brève et du bout des doigts pour imager). Lorsque j'ai été capable de prononcer les syllabes du premier coup, je les ai recollées, toutes ou en partie, afin de reprononcer les mots correctement. Je résume au maximum ce que j'ai appliqué car il y a énormément de nuances à apporter. Par contre, je reste convaincu que les grandes lignes de ce principe sont la base de la guérison et apportent la confiance en soit nécessaire à combattre la peur du bégaiement et donc à le maitriser, le bégaiement grossissant avec la peur qu'il suscite.
littletakamine@gmail.com

Axel a dit…

Cher Laurent, je me retrouve à 99% dans ton commentaire. J'ai également suivi le stage Impoco vers 1990 (on a pu donc se croiser).

Comme toi, cela m'apporté de bonnes choses, et surtout la prise de confiance, essentielle dans le bégaiement. Comme toi, je me suis écarté de la méthode avec sa particularité mécanique qui me gênait aussi, car j'arrivais à parler mieux "normalement".

Ceci dit, je ne peux pas dire que mon bégaiement est parti, il est toujours là, latent. Parfois, quand je suis particulièrement fatigué voire stressé, il revient sournoisement. Là, la méthode Impoco m'aide alors à le maîtriser et reprendre le dessus tout de suite.
Depuis plusieurs années, je mène des réunions, je fais des présentations devant 15, 30 ou 100 personnes, et même dans des langues étrangères. Certes parfois avec des petits couacs. Mais, il est amusant de constater que je bafouille beaucoup beaucoup moins que certains de mes collègues non-bègues :D

Cela me plairait de reprendre contact avec Ivan et de voir l'évolution de ses stages, et s'il le souhaite, de venir faire mon témoignage.


Axel

Laurent L. a dit…

Bonjour Axel, merci pour ton témoignage et bravo pour ton parcours !
Tu devrais pouvoir entrer en contact avec Ivan Impoco en passant par son site Internet. Ca serait intéressant de voir si ton témoignage est "recevable" :-)

N'hésite pas à me tenir au courant.

Laurent

Christophe a dit…

Ton article a l'avantage de montrer comment notre rapport à la méthode Impoco évolue dans le temps. J'ai fait mon stage en 2011 et je suis donc un "nouveau". Ton témoignage est donc très intéressant pour moi. Pour moi, Ivan Impoco est le seul qui a compris le problème des bègues qui sont en fait des incertains oraux. Sa méthode m'a beaucoup aidée mais c'est vrai qu'appliquée constamment elle est éprouvante. Ca permet néanmoins d'améliorer notre élocution dans les moments "difficiles", ça améliore donc grandement notre vie. On sait ce qu'il faut faire pour ne pas bégayer, même si la contrepartie est de perdre la fluidité dans ces moments-là.

David a dit…

Bonjour,
j'ai également suivi un stage avec Yvan Impoco.

J'ai découvert Mr Impoco, lors d'une réunion d'information organisée en préambule à un stage. Auparavant j'avais vu des orthophonistes, des psychologues,... Sans succès. je rencontrais pour la première fois quelqu'un qui avait compris l'ensemble des problématiques auxquelles le bègue devait faire face pour s'exprimer. Les spécialistes, que j'avais vu auparavant, avaient compris une dimension, soit mécanique, soit psychologique (et encore pas dans sa globalité).
J'ai suivi un stage en 1991. je dirai que je suis né à 22 ans, pendant le stage.

Ma critique, concernant votre commentaire, est que vous insistez beaucoup sur un des aspects mécaniques, impulsion musculaire permettant de sortir des syllabes. Mais, et vous le notez, c'est à long terme très contraignant. C'est d'ailleurs aujourd'hui une technique que je reprends quand je suis en difficulté lors d'une présentation publique. Mais, vous passez sous silence d'autres aspects mécaniques de la méthode, comme les inspirations et expirations relativement à la prononciation des syllabes. c'est un facteur d'évacuation du stress très important. Vous n'évoquez pas non plus toute la partie où il est question de l'état d'esprit lié à la prise de parole, notamment la confiance en soi. Cela me semble longuement évoqué lors des stages, le mien a été fait par Mr Impoco lui-même.

Je n'ai pas ressenti le traitement "commando" lors de mon stage; même s'il était question de combat contre mon bégaiement, enfin surtout contre le sentiment d'infériorité permanent qui me terrassait au moment de prendre la parole.

Avec 13 ans de recul, je dirai que je n'ai pas eu besoin de nouveau stage, car j'ai bien compris, que la dimension psychologique nécessitait un changement de vie, afin de modifier mon état d'esprit. J'ai fait le nécessaire.

Je dirai également que j'ai eu après un passage narcissique. En réunion, je décryptais avec gourmandise, tous les tics de stress de mes interlocuteurs, pour prendre l'ascendant. Mes collègues me détestaient d'ailleurs, car je les mettais mal à l'aise par mon comportement. A l'époque, je devais être dans la vengeance suite aux humiliations subies.

Aujourd'hui, je suis apaisé. je dirai que tout va bien. je continue à décrypter le comportement de mes interlocuteurs, mais pour positiver les relations. Le cercle familial et professionnel loue aujourd'hui à la fois un côté "cash" et une approche psychologique pertinente.

Concernant les polémiques sur la méthode, j'ai été convoqué par la police pour m'exprimer, après une plaintes médicales. Mais, je suis resté éloigné de tout ça.

Je sais juste ce que je dois à Mr Impoco, puisque je suis "né" lors de mon stage. En conclusion, je pense qu'il ne faut pas réduire la méthode simplement à des impulsions musculaires, car la effectivement la méthode est rébarbative et demande un travail trop lourd au quotidien.

Laurent L. a dit…

Bonjour David,

Merci pour ton témoignage.

Si tu relis bien l'article, tu constateras que je ne réduis pas la méthode aux impulsions musculaires.

Ce qu'il est important de rappeler c'est que la méthode Impoco marche pour certains mais n'a rien d'universel. D'autres thérapies fonctionnent également. L'essentiel est d'en trouver une dans laquelle on se sente bien car, comme tu le dis, le chemin est long.

Laurent

Philippe a dit…

Bonjour,
Bravo Laurent pour ton exposé très bien fait, sans concession et honnête. J'y retrouve tout ce que je pourrais dire sur le sujet.
Perso j'ai fait un stage avant les années 1990, ça s'apparentait effectivement à un stage commando. Je me souviens y avoir vu un homme pleurer, Ivan le poussait dans ses retranchements, le lendemain il n'est pas revenu.
Globalement, je dirais que la méthode porte ses fruits c'est indéniable. Après, comme tu le dis, ceux qui n'ont pas le choix parce qu'handicapés au point de ne pouvoir commencer la moindre phrase, feront la méthode "globale". Les autres, dont moi-même, prendront la ou les parties qui pourront leur permettre de "parler normalement".
En disant cela je pense à l'aspect comportemental, et au renforcement de la personnalité.

Andréas Guyot. a dit…

moi je l'ai fait fin des années 80 vers 88/89 à Uzein 64. j'en tire une bonne pratique, j'ai pu lire des poésie en publique.
je m'en sort plus ou moins bien, mais, cela m'a donné confiance. mais je suis un peu flemmard de faire les exercices chaque jour.
Alors je m'en sort plus ou moins bien, mais je sais que je peu faire la méthode à tout moment.

Unknown a dit…

J'ai fait un stage en 1989 dirigé par Yvan.
C'est vrai que méthode est contraignante mais efficace.
Peu a peu je n'ai plus assisté aux réunions d'après stage par manque de temps et de motivation.
Je dois reconnaître que ce qui m'a le plus aidé a été le changement d'état d'esprit. Ma confiance a été renforcée. C'est moi qui choisissait mon temps et le débit de parole. J'étais l'acteur principal de ma vie.
Et quand on a confiance en soi tout devient possible.
M'exprimant quai-correctement j'applique la méthode lorsque je sens que je vais bloquer.
Je conseille vivement ce stage.

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