Audrey est actuellement étudiante en troisième année d’orthophonie à l’école de La Pitié-Salpêtrière et elle s'intéresse particulièrement au bégaiement (un bon point pour elle :-)).
Dans le cadre de son mémoire de fin d’études, encadré par Madame Véronique Aumont-Boucand, elle reprend une étude portant sur la rémission du bégaiement à l’adolescence.
Elle a donc besoin de trouver des sujets qui ont bégayé dans le passé, et dont le bégaiement a disparu sans thérapie (les veinards !).
Si vous êtes dans ce cas, merci d'apporter à Audrey votre contribution par le biais de trois questionnaires : l'un à remplir par vous-même et deux autres à compléter par vos proches. Ils sont directement accessibles par les liens suivants :
Questionnaire pour la personne ayant bégayé
Questionnaire 1 pour les proches
Questionnaire 2 pour les proches
Audrey nous communiquera les résultats de cette étude. Merci pour votre contribution !
Laurent
3 commentaires:
Est-ce qu'il y aura une tentative d'explication du côté biologique ?
(quoi quoi qui a dit que je pensais qu'à ça c'est encore les cancres dans le fond là je vous ai vu)
Bonjour Laurent !
Je ne sais pas si tu te souviens de moi mais j'avais posté quelques messages sur certains de tes articles en 2009. Enfin bref, je voulais revenir sur ton blog pour te remercier car j'ai appris de précieux conseils grâce à toi. Et cette article tombe bien !
En effet, je ne béguais presque plus. Je bute sur certains mots encore mais rien de grave, il suffit de prendre une grande bouffer d'air et bien articuler le mot qui pose problème syllabe par syllabe, lentement et ça passe crème. J'ai aussi évolué d'un point de vue psychologique : j'ose plus prendre la parole, parle plus fort et moins vite, me concentre sur ce que je dis et pas la façon dont je vais le dire (dur au début et même maintenant parfois, les vielles habitudes ont la vie dure ! ) et... Je fais du théâtre ! Une chose pire que la mort pour certains bègues mais croyez moi ça fait un bien fou de s'exprimer à sa guise !
Enfin bref après un an de bégaiement j'en arrive, je pense à la fin. (à savoir que j'avais bégayé longtemps et de manière très prononcée durant mon enfance entre 4 ans et 8 ans un peu près puis ça a disparu et réapparu fin 2008).
Tes articles m'ont donné de précieux conseils, surtout celui où le sujet était "comprendre son bégaiement" car je pense que c'est ça la solution de la guérison. Comprendre ce qu'on fait quand on bégaie. Il ne reste plus qu'à ne pas reproduire cette "chose" (plus facile à dire qu'à faire). Pour ma part je n'articulais pas et voulait parler trop vite pour "éviter" le mot qui pose problème mais du coup tout se bloquait. Maintenant quand un mot me pose problème je n'hésite pas à exagérer la prononciation et à le dire syllabe par syllabe. (non vous ne passez pas pour un alien juste pour quelqu'un convaincu de ce qu'il dit) D'ailleurs sur un article tu disais que tu ralentissais le rythme quand tu "savais" que tu aurais du mal à prononcer un mot. Cet article a été révélateur pour moi !
Enfin bref je vais pas étaler ma vie mais je voulais juste te dire un grand merci Laurent. Continue ce que tu fais et je souhaite bon courage à tous les bègues !
@Jim : Le blog va bientôt fêter son 1er anniversaire et tu ne pouvais pas me faire un plus beau cadeau ! Je suis vraiment content pour toi et je suis sûr que ton exemple va donner une pêche pas possible et de bonnes idées à beaucoup de gens ! Et bravo pour le théâtre, ça a l'air de vraiment t'éclater. Déjà que ça me démangeait, alors là...
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