Je dis souvent que le bégaiement m'a permis de rencontrer des personnes formidables. Anna est l’une d’elles et vous devez absolument la connaître. Elle fait partie de ces personnes dont l’enthousiasme est communicatif, de celles qui vous donnent l’espoir et la motivation nécessaires pour avancer. Anna est russe mais vit aux Etats-Unis depuis 10 ans. J’ai fait sa connaissance sur un forum où, depuis quelques mois, je suis ses aventures et j’ai été estomaqué par son énergie et sa volonté de repousser sans cesse ses limites.
Je lui ai écrit pour la prévenir que j’allais faire ce post et lui demander une photo pour illustrer l’article. Elle m’a répondu en m’envoyant une photo d’elle avec un nez rouge de clown (vous comprendrez pourquoi en lisant son témoignage) et en me demandant d’apporter les précisions suivantes :
« Laurent, n’oublie pas de préciser que je ne prétends pas être à ce jour complètement guérie – J’ai toujours quelques disfluences. Cela ne m’ennuie pas parce que ce n’est rien comparé aux blocages que j’avais auparavant mais c’est juste pour être complètement honnête :) J’apprécie aussi énormément ma nouvelle liberté de parole et ma nouvelle capacité à entrer en connexion avec mes auditeurs. Alors, je t’en prie, partage mon histoire avec qui tu veux. »
Il faut dire qu’Anna se démène pour aider les personnes qui bégaient : elle a rédigé son histoire en détails, elle met en ligne les vidéos de ses interventions aux clubs Toastmasters pour montrer ses progrès, elle intervient presque quotidiennement sur un forum PNL dédié au bégaiement, elle partage son expérience sur des blogs … Bref, Anna est un tourbillon d’enthousiasme et d’énergie et nous pouvons dire encore une fois un grand merci à Richard Parent : grâce à sa traduction, l’histoire et la pétillance d’Anna vont pouvoir inspirer les francophones.
Je vous en ai fait un petit résumé, entrecoupé de quelques commentaires, la version complète étant accessible à la fin du post. Je vous assure que cela vaut la peine d’aller au bout. Anna explique clairement les différentes étapes de son odyssée et c’est vraiment très enrichissant et passionnant. Pas de méthode miracle mais un cheminement personnel et quelques rencontres et révélations décisives. L’idée n’est bien sûr pas de mettre vos pas dans les siens et de reproduire exactement son parcours mais de trouver des pistes et de comprendre l’état d’esprit et les étapes qui lui ont permis d’avancer. Alors, installez-vous confortablement et écoutez Anna vous parler avec son délicieux petit accent russe...
"Bien que, selon ma mère, j’aie commencé à bégayer vers l’âge de 4 ans, le bégaiement a toujours été présent dans ma vie, et cela aussi loin que je puisse me rappeler. Même lorsque, après bien des années de thérapies intensives, j’étais devenue passablement fluide - ou du moins en donnais-je l’impression aux inconnus – j’avais toujours cette sensation qu’il était là, caché quelque part à l’arrière de mon cerveau, prêt à bondir à tout instant. C’était mon "monstre", cette "chose" qui, depuis toujours, dominait ma vie, se moquant de tout. J’avais beau y mettre tous les efforts pour le combattre, je n’ai jamais cru, dans mon for intérieur, pouvoir un jour m’en débarrasser. Je n’aurais jamais osé penser qu’un jour je m’intéresserais à ce monstre, que j’apprendrais à le connaître, à m’en faire un ami et, finalement, à me libérer de son emprise funeste."
Anna décrit ensuite son enfance et la prise en charge orthophonique telle qu’elle était pratiquée dans l’ex-URSS, l’aggravation de son bégaiement lorsqu’elle a émigré aux Etats-Unis en 2001 et finalement les deux découvertes qui ont commencé à changer sa vie : le bégaiement volontaire et le livre de John Harrison « redéfinir le bégaiement » (voir ICI). Voici ce qu’elle en dit :
« Le changement le plus important se produisit lorsque mon orthophoniste me demanda si je pouvais bégayer volontairement, idée qui, au premier abord, me semblait des plus bizarres. Mais un jour, me retrouvant piégée dans un de ces blocages sévères et longs, je décidai d’expérimenter cela. À mon grand étonnement, immédiatement après avoir tendu mes muscles, le blocage prit fin et le reste de la phrase fut prononcé avec une fluence presque totale. Cela éveilla en moi une curiosité telle que je décidai d’en apprendre davantage sur cette technique. C’est au cours de cette recherche que je trouvai un livre plutôt inusité, Redéfinir le Bégaiement, écrit par John Harrison.
Ce livre allait changer ma vie. »
Après avoir assimilé et pratiqué les conseils donnés dans « Redéfinir le bégaiement » et avoir échangé avec John Harrison, Anna décide de s'inscrire à un club Toastmasters, club d’orateurs très connu aux Etats-Unis et que de nombreuses personnes qui bégaient ont choisi de rejoindre pour vaincre leur peur de parler en public. Anna explique très bien comment aborder ce challenge et nous indique les conseils à suivre et les erreurs à ne pas faire.
« Je recommande très chaudement à quiconque entreprend de dissoudre son système de bégaiement de trouver un endroit comme les Toastmasters. Mais afin de rendre l’expérience moins stressante et plus plaisante, il vous faudra concevoir un plan personnel et vous fixer un objectif réaliste pour chaque discours. Vous ne gagnerez rien à vous y aventurer avec l’idée de vous mesurer aux meilleurs orateurs. Une telle attitude vous mènerait tout droit à l’échec et à la frustration. Concentrez-vous plutôt sur des objectifs simples et réalistes pour chaque discours, des objectifs tels que de parler d’une voix plus forte; de maintenir un bon contact visuel, même lorsque vous bégayez et même d’explorer le bégaiement volontaire. Le secret consiste à sélectionner un seul objectif, à vous féliciter pour l’avoir accompli et à ne pas vous en faire avec vos imperfections d’orateur novice.
Il est important de choisir un Club Toastmasters dont l’atmosphère est chaleureuse et dont les membres vous soutiendront. Afin de vous prémunir contre toute blessure émotive, profitez de votre discours inaugural pour avouer votre problème de parole tout en expliquant votre objectif personnel en devenant membre des Toastmasters.
J’ai mis en pratique les exercices pour parler en public du livre de John. Par exemple, mon premier discours comportait de longues pauses et un débit très lent. Lors de mon second discours, j’utilisai de larges gestes tout en maintenant le contact visuel. Puis pour mon troisième discours, je m’employai à parler d’une voix plus forte tout en variant l’intonation.
S’il m’arrivait de rencontrer un blocage pendant ma présentation, j’évitais de forcer la cadence pour en sortir rapidement (comme j’avais pris l’habitude de le faire). Je le prolongeais intentionnellement, manière de dire à mon bégaiement : « Voyons voir, amigo, lequel de nous deux va céder le premier ». Cette technique de "bégaiement volontaire", produisit un effet surprenant en libérant la tension et, plus important encore, en permettant une libération émotive. Après toute une vie à vouloir désespérément "me fondre dans la masse" et à rechercher "l’acceptation" des autres, je m’accordais enfin cette permission sans réserve de pouvoir être différente. Mon Dieu, quelle délivrance !
Grâce au bégaiement volontaire et à une attitude générale de véritable intérêt envers le phénomène du bégaiement, j’ai repris le contrôle sur ma parole tout en réduisant la durée et la sévérité de mes blocages à un niveau me permettant de mieux les gérer. En un an, je prononçai huit discours et assumai plusieurs rôles lors des soirées. Non seulement ai-je été capable de me tenir debout et de parler devant les membres du club, j’ai aussi remporté certaines distinctions, parmi lesquelles six Meilleure Oratrice, deux Meilleure Meneuse des Improvisations et deux Meilleure Évaluatrice."
(NB : Dans sa réponse à mon message, Anna m’a également dit : « Tu peux aussi ajouter, parce que j’en suis très fière, que j’ai récemment gagné mon premier concours inter-clubs Toastmasters face à quelques très bons orateurs ! »)
"Auparavant, je n’aurais rien pu faire de cela. Chaque discours, chaque rôle me rendait plus à l’aise et je devenais de plus en plus fluide. Je suis aussi devenue membre de la National Stuttering Association et participai aux réunions d’entraide. Plutôt que de leur envoyer des courriels, je pris l’habitude de toujours appeler les gens au téléphone. Je profitais également de chaque occasion pour entreprendre une conversation sur la rue ou dans les boutiques.
Mais le plus important, c’est que je cessai d’être frustrée par mes échecs. Je cessai d’avoir peur. En fait, je devins à ce point fascinée par mon monstre que je décidai de m’en faire un ami. Depuis ce moment, toutes les actions que j’ai entreprises afin de favoriser mon rétablissement l’ont été non seulement dans le but de vaincre le bégaiement, mais aussi avec un réel intérêt scientifique et une véritable curiosité."
Tout allait donc pour le mieux pour Anna mais il lui semblait cependant qu’il manquait quelque chose pour que sa « guérison » soit complète…
« Avec l’accroissement de mes connaissances et de mon expérience, ma fluence s’améliorait. Je commençais aussi à me sentir de plus en plus en contrôle de ma parole. Je sentais pourtant qu’il y avait encore autre chose qui se cachait derrière mes blocages. C’était quelque chose que je ne pouvais identifier avec précision, mais qui s’accompagnait d’une sensation d’impuissance, de peur et d’infériorité, comme si je régressais soudain à un niveau inférieur de compétence. À ces moments-là, sans savoir pourquoi, je me sentais petite et dépourvue de volonté. Je perdais le goût de m’exprimer ou de connecter avec les autres. Je voulais me retirer et me cacher. »
Toujours curieuse, Anna poursuit donc ses recherches et découvre la PNL (Programmation Neuro Linguistique), qui sera l’occasion d’une nouvelle rencontre importante dans sa vie. Voici ce qu’elle en dit.
"La PNL permet aux individus de revisiter leur passé afin de le restructurer selon une perspective différente. Ce changement de perspective (désigné restructuration) est ce qui aide l’individu à tirer des conclusions différentes. C’est tout spécialement approprié lorsqu’on l’applique à une situation remontant à l’enfance, car on peut alors faire intervenir notre cerveau d’adulte, nos connaissances d’adulte et notre expérience de vie afin de rectifier la logique défectueuse d’un enfant.
Bob Bodenhamer ayant été le premier praticien à utiliser la PNL pour le bégaiement et ayant lu la fascinante histoire de Linda Rounds, sortie du bégaiement après seulement trois séances avec Bob, je me décidai à le contacter. Pour mon plus grand plaisir, il accepta de travailler avec moi pendant plusieurs séances. C’était la touche finale. En 5 ou 6 séances, on avait revisité mon enfance, passé en revue la fondation de mon système de croyances et remplacé la structure défectueuse par une plus saine et plus appropriée (restructuration)."
Mais l’aventure d’Anna ne s’arrête pas là. Ayant inscrit ses filles à l’école du cirque, elle apprend qu’il existe des cours de clown pour adultes. Que pensez-vous qu’elle a fait ? Vous avez gagné ! Voici comment elle l’explique :
« Je conçois que, pour certains d’entre vous, ce saut de la PNL à un cours de clown puisse paraître précipité. Mais pour moi, c’était parfaitement logique. Depuis mon enfance, les clowns m’ont toujours semblé un groupe à part, un groupe dont le comportement venait en contradiction avec toutes les normes et les règles établies. Alors que moi j’avais pris l’habitude de surveiller mon comportement et ce que les autres en pensaient, les clowns, eux, pouvaient s’exprimer avec force, s’habiller de manière extravagante, être exécrables, même énervants; ils semblaient jouir d’un haut niveau de liberté. Je souhaitais apprendre comment ils y arrivaient.
Ce n’est qu’après une année complète de travail acharné et sans relâche que je suis devenue totalement satisfaite de la manière dont je m’exprimais.
1. J’ai débuté mon cheminement avec un sévère bégaiement caractérisé par des blocages à toutes les deux ou trois syllabes et qui duraient de deux à sept secondes. Je terminai mon parcours avec une parole sans effort, presque toujours fluide, rarement ponctuée par une légère hésitation occasionnelle.
2. J’ai progressé d’un haut niveau d’anxiété anticipatoire avant de parler (OK, maintenant prends une profonde respiration et réponds au téléphone) à l’absence totale d’anxiété (« c’est le téléphone; ne te dérange pas, je le prends »).
3. J'ai atteint un certain niveau d’acceptation de soi et d’équilibre, de sérénité intérieure. Étant parfaitement capable d’évaluer mon propre comportement, je n’ai plus besoin d’une validation autre que la mienne.
4. J’ai cessé de me sentir diminuée et impuissante pendant les épisodes occasionnels de blocages. Je réalise qu’ils n’affectent pas la qualité générale de ma parole et qu’il est en mon pouvoir de me sortir des blocages.
5. J'ai beaucoup amélioré mes habiletés langagières, au point qu’un nouveau membre de mon Club Toastmasters (une personne fluide) m’ait demandé de lui servir de parrain, malgré la disponibilité de plusieurs autres membres plus expérimentés que moi.
6. J’ai développé un sentiment d’intégrité et de valeur personnelle qui ne sont plus facilement ébranlées par des facteurs tels que des remarques désobligeantes, un interlocuteur distrait ou mes propres bévues."
Pour finir, elle aborde une question essentielle dont nous avons récemment parlé : comment conserver sa motivation tout au long d’une thérapie qui demande temps et efforts ?
« Quelle était ma motivation pendant tout ce temps ? Pourquoi n’ai-je pas été découragée par les échecs et pourquoi n’ai-je pas perdu ma motivation ?
Premièrement, mon insatiable fascination pour les nouvelles perspectives sur le bégaiement acquises après avoir lu le livre de John. C’est comme si on m’avait remis une lanterne et un carte – à partir de ce moment, je savais où j’allais et j’ai toujours retrouvé mon chemin même si, à l’occasion, je m’égarais.
Deuxièmement, il était important que, dès le début, j’aie des petites victoires, souvent passées inaperçues de mon entourage, mais oh combien significatives pour moi. Des accomplissements comme de pouvoir, pour la première fois, me sortir d’un sérieux blocage, de poser une question dans une boutique ou de prendre un rendez-vous avec peu de blocages étaient tous précieux. Et plus j’ai de ces expériences positives, plus j’en veux.
Et pour finir, toutes ces occasions de vérifier mes progrès, de mettre à l’épreuve ma parole que constituent mon club Toastmasters, le travail avec ma thérapeute, mes séances d’entrainement personnel avec John et Bob ainsi que mes échanges avec les membres du forum de discussion Neurosemantics (un gros merci à la magie de Skype), tout cela garde le processus bien en vie et intéressant.
À ceux qui en sont à leurs premiers kilomètres sur la route de la fluence, je veux vous sensibiliser aux 3C qui me semblent essentiels pour atteindre le succès : Constance, Courage, Curiosité :
● Travaillez avec constance, sur une base quotidienne, car dès l’instant où vous cessez d’être attentif, les vieilles habitudes referont surface.
● Ayez le courage de vous défier vous-même en faisant des choses que vous n’auriez jamais faites auparavant (telles que le bégaiement volontaire ou parler en public), car aussi longtemps que vous demeurerez dans votre zone de confort, vous ne changerez pas.
● Soyez curieux, car porter un réel intérêt au fonctionnement des choses vous permet de vous détacher de vos souvenirs pénibles, de vos blessures personnelles et d’avoir du plaisir à investiguer et à expérimenter.
Que commence votre cheminement, votre parcours ! »
Voilà ! Beau voyage ! Pour vous donner une idée du niveau actuel d’Anna, je vous poste en fin d’article la vidéo d’une de ses présentations Toastmasters où elle partage 3 conseils de John Harrison pour prendre la parole en public. C’est en anglais mais pas besoin de comprendre pour apprécier sa fluidité et son énergie. Voici comment elle termine cette intervention :
« Si vous suivez mon exemple et essayez d’aller au-delà de vos limites, de vous challenger sans cesse, vous découvrirez 3 choses :
1. Vous commencerez à faire des progrès, de plus en plus rapides et de plus en plus grands.
2. Plus vous vous fixerez des défis, plus ce sera facile. La 1ère fois que vous faites quelque chose de nouveau et d’inhabituel, vous êtes très mal à l’aise. Mais plus vous le ferez, plus ce sera facile
3. Si vous continuez à vous challenger chaque fois que vous parlez, vous allez découvrir que quelque part au fond de vous, il y un orateur puissant et expressif qui attend juste d’être libéré. »
Ce post était long mais je voulais vraiment vous faire partager cette belle histoire. J’espère qu’elle vous donnera espoir et envie. Souvenez-vous des premiers mots d’Anna : “j’avais toujours cette sensation qu’il était là, caché quelque part à l’arrière de mon cerveau, prêt à bondir à tout instant. C’était mon "monstre", cette "chose" qui, depuis toujours, dominait ma vie, se moquant de tout. J’avais beau y mettre tous les efforts pour le combattre, je n’ai jamais cru, dans mon for intérieur, pouvoir un jour m’en débarrasser. Je n’aurais jamais osé penser qu’un jour je m’intéresserais à ce monstre, que j’apprendrais à le connaître, à m’en faire un ami et, finalement, à me libérer de son emprise funeste."
Et maintenant, regardez sa photo au début de l’article... Alors, on l’enfile ce nez rouge ?
Laurent
La vidéo d’Anna.
Une autre ICI
Le texte du témoignage complet d’Anna (traduction par Richard Parent)
Ah, je pense que c'est le plus gros article que tu a posté :)
RépondreSupprimerPersonnellement, j'arrive pas a bégayer volontairement, pas parce que je ne suis pas capable, mais j'arrive pas a crée ce lien, de confiance, avec mes interlocuteurs. Déjà quand tu bloque vite fait, les gens te regardent de travers un peu, "Qu'est qui t'arrive mon gars. Si il faut bégayer volontairement devant ces même personnes, ca doit être encore pire. Mais je suis conscient que c'est un bon exercice. J'ai essayé quelque fois, quand j'étais seul, ca marche bien, y a aucune pression. La respiration est parfaitement contrôlé.
J'ai juste une question pour toi Laurent. Est ce que tu sais, si y a des association de bègue en Haute Savoie ou même en Rhône Alpes en général? J'aimerais bien y aller au moins une fois, même s'il faut se taper 200 bornes :)
Merci d'avance. Bonne journée
L'orateur qu'il y a en nous... Il est bon de le rappeler. On ne souffre pas de tel ou tel organe ou de telle ou telle fonction par hasard mais parce qu'il/elle revêt une importance particulière à nos yeux (au sens propre ou au sens symbolique),et si le bégaiement est un problème complexe,on peut néanmoins dire (sans trop se tromper !) que la parole est particulièrement importante pour la personne qui bégaie,c'est pas par hasard qu'elle refoule cette fonction et pas une autre,alors il ne faut pas nécessairement être un ancien bègue pour être un bon orateur (!),mais je sais que la personne qui bégaie a un orateur qui sommeille au fond d'elle-même.
RépondreSupprimerVoilà,grâce à Anna on en voit un bel exemple.
Charlie/Erick.
@red : désolé d'avoir tardé à répondre mais je suis en vacances cette semaine. Tu trouveras les coordonnées des délégations régionales de l 'APB sur www.begaiement.org
RépondreSupprimerLaurent
@Charlie : merci d'avoir réagi, Anna le mérite vraiment ! C'est en effet une belle leçon d'optimisme et de peps !
RépondreSupprimerConcernant la PNL et le bégaiement, je me demande si d'autres personnes ont des expériences pour eux-mêmes ou pour leurs patients ? Merci ! Clémence (orthophoniste en questionnements !)
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