Comment travailler son estime de soi et même son amour de soi, parfois mis à mal par des années de bégaiement ? Sur un forum américain, voici la réponse qui a été postée à Mark, un jeune homme bègue qui disait ne pas s'aimer, avoir toujours peur de mal faire et que l'on se moque de lui. J'ai trouvé cela à la fois émouvant et intéressant. Voici la traduction de la réponse de Geoff :
"J'ai une photo de moi prise à l'école, quand j'avais 6 ans. La peur que je voyais dans ces yeux d'enfant m'a longtemps intriguée jusqu'à je me souvienne, qu'après la photo prise, ils demandaient à chacun de donner son nom. Voilà l'explication de la peur. Cette photo est sur mon bureau et j'inonde ce petit gamin d'amour chaque fois que je le regarde. Il a maintenant bien grandi et a en réalité peu de choses à craindre. Nous avons besoin d'avancer et de pardonner à ces gens qui nous ont fait peur autrefois.
Un bon exercice est de s'asseoir devant un miroir et d'établir un contact visuel avec toi-même, chaque jour durant au moins 15 minutes. C'est bizarre au début, mais persévère et tu verras que tu commenceras à te sentir à l'aise avec la personne dans le miroir. Tu pourrais même atteindre le stade où tu pourras lui dire que tu l'apprécies et même que tu l'aimes.
Demande-toi : "C'est qui ce gars qui n'aime pas Mark, qui le blesse et le retient ?" Toi, bien sûr ! Et pourquoi tu fais ça ? Il y a assez de gens dehors qui nous mettent des bâtons dans les roues sans le faire par nous-mêmes !
Tu es unique, il n'y a personne d'autre comme toi et tu es INCROYABLEMENT courageux. Je n'avais jamais réellement réalisé combien nous sommes courageux avant de voir le discours d'un roi. Nous avons beaucoup de choses à aimer en nous." Geoff
Fin de la traduction.
Eh oui, nous avons beaucoup de choses à aimer en nous ! Il faut nous le répéter chaque jour et le répéter à nos enfants. Jusqu’à la fin du siècle dernier (c’est papi qui parle), il y avait aux Etats-Unis une émission pour enfants animée par un certain Mister Rogers. Et ce Mister Rogers finissait toutes ses émissions ainsi : « Tu es unique, il n’y a personne d’autre comme toi et je t’aime tel que tu es. » Il a marqué des générations de jeunes américains par ces quelques mots.
Dans le livre « Des fois, je bégaie », Eelco de Geus propose un exercice qui s’appelle « Tu es important ». Il demande à l’enfant de lister :
- ce qu’il aime faire,
- les choses pour lesquelles il est bon,
- ce qu’il pense que les autres aiment en lui.
Des orthos m’ont dit que cela donnait des résultats étonnants.
Et si vous faisiez cet exercice aujourd’hui, histoire de bien commencer la journée ?
Laurent
Eh beh, ça vous laisse étonnament silencieux ce post ! Vous n'avez rien trouvé à mettre sur la liste et vous m'en voulez à mort, c'est ça ?
RépondreSupprimerBonjour Laurent,
RépondreSupprimerje suis en pleine période de partiels, du coup je viens de voir le nouvel article que tu viens de poster.
Oui il est vrai que des fois je me démotive et je crois moins en moi.
Je suis consciente que la vie est très courte pour passer son temps à se plaindre de son sort.
Très bon article, dès que j'aurai des petits coups de blues , je le relirai comme tous tes autres articles d'ailleurs.
Bonne fin de journée
Bonjour Ryme, merci pour ton commentaire, c'est toujours un plaisir. Bon courage et M.... pour les partiels !
RépondreSupprimerBonjour c'est encore moi , dans 3 jours le jour J :d
RépondreSupprimerSoutenaaaance !!
Donc récapitulons,
Etape 1 : J'avoue au membres du jury mon secret fatal lol
Etape 2 : Je vais essayer d'appliquer à la lettre ce qui est recommandé sur les articles de ce blog surtout celui relatif aux présentations et oraux.
Etape 3 : Je déstresse je déstresse puis je destresse et je fais le max pour avoir plus confiance en moi .
Croise les doigts pour moi Laurent !!
à Bientôttttt
@Ryme : pas besoin de croiser les doigts : la force est avec toi ! Pour l'étape 1, ci-dessous le témoignage d'Alexandre sur le forum du bégaiement : "Personnellement, j'ai toujours eu beaucoup de mal à le dire. Mais ça m'a parfois grandement aidé, notamment à ma soutenance de projet de fin d'études devant un public. Le fait de dire que je bégayais m'a complètement déstressé. Du coup, je n'ai quasiment pas bégayé pendant près d'une demi-heure de monologue. »
RépondreSupprimer+ Une petite formule magique pour ta soutenance : "Ralentis, Respire, Souris !"
Tiens nous au courant !
Saluut,
RépondreSupprimerEn toute exclusivité, j'ai tout le plaisir de t'informerr que j'ai bien passé mon oral , je leur ai dit au tout début que j'avais des poblèmes de bégaiement et puis j'avais beaucoup moins de pression, j'ai bégayé oui mais peu de fois sur quelques mots et c'est tout.
J'ai même eu la force et le courage de laisser tomber mes notes pour tout improviser .. J'ai surtout dit ce que je voulais dire quand je le voulais et ça n'a pas de prix ..
Mercii pour tous tes conseils Laurent , les trois mots du jour
Assurance , sourire et respiration !
@Ryme : Waouh, je suis super hyper méga content pour toi ! Ton témoignage tombe à pic en cette période d'oraux ! Merciii et félicitations !
RépondreSupprimerBonjour. Je viens de trouver ce site et donc j'ai lus quelques articles. Et celui la m'a particulièrement touché. Arrivé a la moitié de l'article j'avais envi d'arrêter car ça m'énervé de lire ça, car je crois que je me reconnaissais dedans. Manque de confiance a soi, aux autres, ne pas s'aimer. Je voulais juste dire merci de poster ce genre d'articles qui peuvent me faire avancer et m'accepter. Merci
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